Au lendemain de l'annonce de la fermeture de l'usine PSA, la ville d'Aulnay sous Bois est groggy. Les plans du constructeurs étaient connus depuis un an. Mais l'importance de cette annonce est vécue comme un choc.
Alors dans ces cas-là on regarde autour de soi quelles seront les familles touchées, quels sont les enfants à l'école qui auront un parent au chômage bientôt. On pense à cette maman qui fait des ménages et dont le mari et le frère travaillent à l'usine. Cette fermeture touche des visages connus bien loin des images que l'on a vu dans nous écrans depuis hier.
Une usine ferme et la ville est sous le choc. Depuis hier on voit les mêmes petites calculateurs donner des leçons, faire des plans sur la comète. On veut transformer des mètres carrés en fermes de serveurs informatisés. Sans doute serviront-ils à stocker du vent, mais que seront devenus les emplois des PSA ?
Il faudrait alors transformer durablement le site. Soulignons bien la notion «durablement», preuve que la crise et la transformation de la société n'est qu'une broutille. Le yaka-fokon devient une boussole folle quand on se penche sur une feuille blanche.
Et je pense aussi à cette gauche si pure, incapable de gagner une élection, mais porteuse de division.
Bref la ville est prise de spasmes. Et comme à chaque fois, les non-dits ressortent. C'est que l'usine est associée aux cités qui font et défont une renommée. Ces cités ont été les premiers fournisseurs de mains d'oeuvre de l'industrie automobile.
En bref certains se disent que plus au sud (il faut toujours plus beau au sud dans cette ville), l'annonce n'aurez pas ou peu d'écho. C'est le cas du poissonnier. Quand il discute hier sur le marché avec sa voisine, il n'avait pas en tête les clients devant lui. «Ce ne sont pas mes clients qui pointent à l'usine, pas question de manifester (son soutien)». Le poissonnier pourrait vendre des andouilles. J'avais entendu les mêmes sornettes chez un boulanger qui cherchait la qualité et pas la quantité chez ses clients. L'un et l'autre ne se rendent pas compte que c'est toute la ville qui va se retrouver diminuée, affaiblie et appauvrie. Les coûts à venir seront cette fermeture seront gigantesques. Je ne suis plus sûr de sourire devant l'étal de poissons invendus.
Un poissonnier de droite...
Répondresurement, mais un poissonnier avec un client en mois.
Alors là !... C'est une andouille ce poissonnier.Bien sûr qu'il y a plein de gens qui n'ont plus rien et ne font plus leurs courses qu'à Lidll.Mais il y a tous les autres qui économisent sur un tas de choses pour s'acheter sur le marché, quelque chose de bon pour faire des petits plats en famille! Zappe le cet abruti !
RépondreC'est idiot. Sur un marché il a décidé de se passer de clients
Et un gouvernement de gauche lol mdr xd...
Répondre?
Pas compris
En plus, demain ils diront que y a trop d'arabes qui ne travaillent plus chez PSA et qui profitent...
Répondreet ça fera monter le FN.
On nous donne déjà RDV dans 5 ans ... avec l'extrême droite faisant le plein. Il faut dire que la droite républicaine est aux abonnés absents