Le candidat socialiste était l'invité de Claire Chazal ce samedi soir au journal télévisé de TF1. Exceptionnellement j'ai imposé à la cet . Devant un bon malt, une poignée de gâteaux apéros, et en attendant , on a pu voir François dans la .
Après le reportage sur le de , pleins de gentils , l'interview a débuté. J'ai les premières paroles. Le ton était assuré. Et bien loin de du candidat-président : "Nicolas Sarkozy est dans un combat qui relève de la fuite en avant : il ne peut pas défendre son bilan, c'est un boulet, il ne présente pas de projet - est-ce que vous connaissez ses propositions détaillées, chiffrées, organisées, structurées ?"
J'avoue avoir un peu distrait ensuite. Je connais les propositions. J'ai été plus curieux sur la façon dont le journal était réalisé. L'information passe par la parole mais aussi par l'image. On a eu des plans de face, de dos, et les plans larges comme sur la photo suivante :
Le déplacement de la caméra est léger. Mais le plan est volontaire. La journaliste surpasse son invité. Le plan de la table semble horizontale, pour équilibrer l'image. Sauf que la vue légèrement plongeante de la caméra déséquilibre totalement les deux personnes. La journaliste est rehaussée, et le candidat se fait tout petit. On dirait presque la maitresse d'école et son petit élève qui vient réciter sa leçon. Ce plan a été utilisé plusieurs fois par le réalisateur Eric Freslon.
Mais bien sûr je vois le mal partout.
Par ceux qui ont le courage d'affronter la publicité :
ouais, toutes les manoeuvres sont bonnes...
Répondretoutes les mesquineries surtout !
On ne recule devant rien...
RépondreNon !
Ne soyez pas mesquin ni paranoïaque : ce type de plan est systématique, durant le journal de TF1, dès qu'il y a interview.
RépondreJe n'en sais rien. Je regarde la "2" pendant ce temps.
Mais j'attends le passage de Sarkozy pour me faire une vraie idée.